« Soit je faisais fuir les gens, soit ils venaient voir de plus près. Il n'y avait pas d'entre-deux. »
« J'ai feuilleté un grand nombre de ses manuscrits antédiluviens. Le monde moderne, avec sa complexité folle, m'intéressait peu. Il manquait de pertinence et de poids. Rien de séduisant. »
« J'aurais voulu lire tous ces livres, mais pour ce faire, il aurait fallu qu'on m'envoie dans une maison de repos ou quelque chose comme ça. »
« Dans une des pièces du haut, j'ai étudié les microfilms des journaux de 1855 à 1865 pour me faire une idée de la vie quotidienne à cette époque. j'étais moins intéressé par les sujets abordés que par la langue et la rhétorique. »
« Si tu n'as pas tout ce que tu veux, réjouis-toi de ne pas avoir ce que tu ne veux pas. »
« Woody Guthrie, jeune, n'est pas sans ressembler à mon père au même âge. »
Bob Dylan, Chroniques — 2004.
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De The Beatles à Jimi Hendrix, de Patti Smith à Mark Knopfler, Bob Dylan a influencé des musiciens aussi variés que nombreux.
Héritier des derniers chanteurs de talking blues traditionnels, rock star faussement rebelle, l'homme est difficile à deviner. Avec ses Chroniques, le song writer accorde quelque haltes sur des phases très précises et courtes de sa carrière, narre sa passion pour l'écriture et la musique, exprime ses doutes et ses ennuis.
L'auteur de "It ain't me, babe" et "Sara" tombe enfin les lunettes noires ; mais le regard demeure sombre et impénétrable.
Premier volume de cette autobiographie offert par Cyrille. MerCy !
lundi 21 février 2011
Chroniques
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